Le premier droit de  l'homme, 
c'est 
le droit d'être lui-même.
le droit d'être lui-même.
Et
le premier devoir de l'homme
est
son devoir envers lui-même. 
Et
le principe moral le plus sacré
est
de ne jamais transposer 
dans d'autres êtres
le but même de sa vie.
dans d'autres êtres
le but même de sa vie.
d'accomplir ce qu'il désire faire, 
à condition que ce principe 
ne dépende pas, avant tout, des autres.
ne dépende pas, avant tout, des autres.
C'est uniquement selon un tel code   que 
peut vivre, penser, créer le créateur.
Mais ce n'est pas là 
la   sphèredu gangster, de l'altruiste ou du dictateur.
L'homme pense et travaille seul.
Mais il ne peut pas piller, exploiter ou dominer… seul.
Le pillage, l'exploitation de l'homme par l'homme
et la dictature
présupposent des victimes,
donc des êtres dépendants.
C'est le domaine du parasite.
Les conducteurs d'hommes 
Ils existent entièrement
Ils sont aussi dépendants que
ne sont  pas des  égotistes. 
Ils ne créent rien.Ils existent entièrement
en  fonction des  autres. 
Leur but est d'asservir des  êtres.  Ils sont aussi dépendants que
le mendiant, 
le travailleur social 
ou le bandit.  
La  forme de  dépendance importe peu.
Mais on enseigna aux  hommes 
à considérer ces parasites, les tyrans, les empereurs, les  dictateurs, 
comme  des symboles même de l'égotisme. 
la  leur 
aussi bien que
aussi bien que
celle des autres.
le créateur et le parasite 
s'affrontèrent. 
Et à la première invention du créateur,  
le parasite   répondit 
en inventant l'altruisme.
Le créateur…
honni, persécuté, exploité,
n'en allait pas moins de l'avant,
emportant l'humanité dans le rythme de son énergie.
honni, persécuté, exploité,
n'en allait pas moins de l'avant,
emportant l'humanité dans le rythme de son énergie.
Le parasite, lui,
ne faisait rien d'autre que
multiplier les obstacles.
Cette lutte portait d'ailleurs
un autre nom : celle de
l'individu contre la collectivité.
Le  “bien commun” de la collectivité
en tant que race, que classe ou  que l’État
fut le but avoué et la justification
de toutes les tyrannies
qui furent  imposées à l'homme.
Les pires horreurs furent accomplies 
au  nom de  l'altruisme.
Est-il possible que 
n'importe quel acte accompli  par  égoïsme 
ait jamais atteint aux carnages perpétrés 
au nom de  l'altruisme ?
La faute en est-elle à l'hypocrisie ou aux principes faux qu'on a  inculqués aux hommes ?
Les pires bouchers furent les hommes  les plus  sincères. Ils croyaient atteindre à la société parfaite grâce à  la  guillotine et au peloton d'exécution.
Personne ne leur demanda  raison de  leurs meurtres, puisqu'ils les accomplissaient par altruisme.
Les  acteurs changent, 
mais la tragédie reste la même.
Un être  soi-disant  humanitaire commence par des déclarations d'amour pour  l'humanité
et  finit par faire verser des mares de sang.
Cela continue  et cela  continuera tant que l'on fera croire à l'homme qu'une action  est bonne à  condition de ne pas avoir été dictée par l'égoïsme.
Cela  autorise  l'altruiste à agir 
et oblige ses victimes à tout supporter.
Les chefs  des mouvements collectivistes
ne demandent jamais rien pour  eux-même,
mais observez les résultats.
Prenez  maintenant  une société édifiée 
sur le principe de l'individualisme, ce  pays, le  notre. 
Le pays le plus noble dans toute l'histoire du monde. 
Le  pays  des entreprises les plus grandioses, 
de la plus grande prospérité, 
de  la plus grande liberté. 
La société n'y avait pas été basée sur la   servitude, le sacrifice, le renoncement et autres principes d'altruisme,   mais sur le droit de l'homme d'aspirer au bonheur. 
A son bonheur à lui   et non à celui de quelqu'un d'autre. Un but privé, personnel, égoïste.   Regardez donc les résultats et faites un examen de conscience.
C'est   un conflit vieux comme le monde. 
Les hommes se sont parfois rapprochés   de la vérité, 
mais chaque fois ils ont échoué près du but 
et les   civilisations ont disparu les unes après les autres. 
La civilisation   n'est rien d'autre que 
le développement de la vie privée. 
L'existence   tout entière du sauvage se déroule en public, commandée par les lois de   la tribu. 
La civilisation n'a d'autre but que de libérer l'homme de   l'homme.
Or, dans notre pays, en ce moment, le  collectivisme, la  loi des êtres de seconde zone et de second ordre, a  brisé les entraves  et se déchaîne. 
Il a amené l'homme a un état  d'abaissement intellectuel  jamais atteint sur la terre, aboutissant à  des horreurs sans précédent. 
Il a empoisonné la plupart des esprits et  avalé la plus grande partie de  l'Europe, commence à gagner notre  patrie.
... Le Discours de Howard Roark dans 'la Source Vive" - Ayn Rand

















