Le courante nationaliste
Pour ce courant, territoire, langue et mémoire des rapports politiques entre Anglais et Français, notamment depuis les années 1950, sont les référents primordiaux d'un sens d'appartenance à la collectivité québécoise.
Le courant ethno-nationaliste
Des répondants indépendantistes défendent la tradition, c'est-à-dire la prégnance de la communauté canadienne-française comme base de l'identité collective québécoise.
Le courant néo-libéral
Ce courant , composé de fédéralistes et d'indépendantistes, refuse tout rôle à la culture lors de la définition du citoyen et s'oppose à toute intervention étatique dans le champ de la production ou de la reproduction d'une culture nationale. Il tient fermement à deux principes de base....
L,État de droite pluraliste
Un autre courant défend la même position républicaine ancrée dans la neutralité de l'État dans la construction d'une identité collective. Il admet pareillement la loi 101 comme outil de communication choisi par une majorité politique. Les référents de base d'une identité collective sont également pour ses membres la citoyenneté, dans ce cas canadienne....
Source :
Denise Helly et Nicolas Van Schendel
“Variations identitaires sur la nation.
Tradition, territoire et langue”.
Tradition, territoire et langue”.
Un texte publié dans le livre sous la direction de
Mikhaël ELBAZ, Andrée Fortin et Guy Laforest,
LES FRONTIÈRES DE L'IDENTITÉ.
Modernité et postmodernité au Québec,
pp. 206-218.
Québec: Les Presses de l’Université Laval;
Paris: L'Harmattan, 1996, 384 pp.